Comment pouvons-nous supporter un jour de plus ?
Je reprends, pour ce titre, le commentaire d’un billet précédent.
La Cour des Comptes « épingle » (le mot est faible) le coût faramineux de la Présidence française de l’Union Européenne en 2008. Traduisez : du Président.
La palme de ces dépenses pharaoniques revient au « sommet » voulu par Nicolas Sarkozy et organisé à Paris au Grand Palais. Sommet, il a été, en installations somptuaires, inutiles, insultantes ; toutes transitoires : aussitôt le spectacle terminé, tout a été remballé, jeté, perdu (sans doute pas pour tout le monde) et le seul coût de l’installation et du nettoyage du Grand Palais chiffre à 4 millions d’euros . Le total de la facture s’élève à 171 millions d’euros (le quart de ce qu’on rapporté les franchises médicales qui ont accablé les plus faibles, les plus pauvres et les plus malades).
Le « détail » de la facture n’est pas moins intéressant.
Frais de « jardinières » pour la décoration du lieu : 194 000 euros.
Installation d’une douche (je dis bien : une douche, c’est à dire un truc avec de l’eau qui coule, ici agrémentée de jets multiples et d’un cadre convenant au monarque) :245 572 euros ; 1 million 600 000 francs ; 160 millions de nos bons vieux centimes.
La douche n’a jamais servie. Elle a été remballée avec le reste et si j’ai traduit la somme en anciens francs, c’est que de plus en plus, je compte sur les papy-boomers et au delà pour faire la révolution.
Les autres en ont trop vu.
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