Grippe A/H1N1 : il est grand temps d’associer les médecins généralistes à la campagne de vaccination
Le prétexte d’une présentation multi-dose des vaccins ne tient pas dans le refus d’associer les médecins généralistes dans la campagne de vaccination. Le désordre s’ajoute aujourd’hui aux erreurs de stratégie et de communication et, en suivant la procédure prévue par le Ministère de la santé, il faudra des mois, voire des années avant de réaliser la campagne de vaccination massive qui est nécessaire pour enrayer les effets sanitaires de la grippe A.
Il faut très rapidement associer les médecins généralistes à cette campagne de vaccination.
Voir ci après mon communiqué à la presse et aux professionnels de santé
Les Français s’inquiètent de la montée en puissance de l’épidémie de grippe A et des désordres qui entourent la mise en place de la campagne de vaccination.
Mauvaise communication, mauvaise stratégie et insuffisance de moyens humains ne permettent pas aujourd’hui la réalisation d’une vaccination massive.
Alors que deux à trois millions de Français auraient contracté le virus de la grippe A, les signes de désordre se multiplient :
· refus de vacciner ceux qui n’ont pas reçu le « bon » de la sécurité sociale ; remise ou non, suivant les lieux, du bon dans les centres d’assurance maladie · multiplication du nombre de personnes à risque n’ayant pas reçu leur « bon · longues heures d’attente, souvent dans le froid, faute de personnel suffisant et d’horaires d’ouvertures adaptés. On peut avoir des doutes sur l’appel à l’armée et l’ouverture des centres le dimanche, dès lors que les professionnels réquisitionnés sont trop peu nombreux · absence de moyens de transport, pour ceux qui ont des difficultés à se déplacer.
Pour faire face à cette situation, il est nécessaire d’associer rapidement, les médecins généralistes à la campagne de vaccination, en les rémunérant selon un barème spécifique pour un coût équivalent à la vaccination dans les centres. Michèle Delaunay demande, en outre, l’ouverture dans les grandes villes et en particulier à Bordeaux de centres de vaccination plus nombreux et ouverts sur des plages horaires diversifiées.
(Communiqué destiné à la presse et aux professionnels de santé)
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