La vague et le galet
Nous sommes avec Alain (Juppé) des amis d’Hossegor, aimable village des Landes doué d’une double qualité : affronter l’océan de plein fouet et bénéficier du calme lénifiant d’un lac marin.
Disons-le, sans en tirer de conséquences politiques susceptibles d’ébranler la planète : Alain est ami et riverain du lac quand je lui préfère et de beaucoup la sauvagerie multi-séculaire de l’océan.
La preuve de cette différence d’option et de choix fondamentaux est définitivement administrée dans une comparaison osée de l’Hossegorois lacustre : « Nicolas Sarkozy est une vague puissante » quand « Hollande est un galet qui s’use ».
Pourquoi pas ? Je me suis amusée déjà que Juppé ait vu à Marseille un « Sarkozy déclarant son amour à la France » quand son ancienne ministre Corinne Lepage voyait « une déclaration pleine de violence ».
Deux conceptions de l’amour sans doute.
Je reviens à vague et galets. Pourquoi pas cette comparaison, après tout ? J’irais presque jusqu’à la légitimer en connaisseuse ancienne de l’océan et des galets qu’il charrie dont je ne résiste pas à ramener à chaque promenade quelque exemplaire dans ma besace.
La vague, quelquefois spectaculaire, retombe et s’écrase en quelques secondes. Le galet met des décennies, voire des siècles à s’user.
Dans le domaine qui nous occupe, je préfère un Président durable.
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