Les écuries d’Augias
On ne se souvient pas assez d’Augias. Il a pourtant dans notre pays des descendants nombreux, dont la spécialité est de nourrir les officines de stratégie politique, voire quelques cabinets ministériels. On les trouve aussi largement représentés parmi les conseillers des plus hauts représentants de l’Etat.
Tous ceux-là ont pour mission d’entretenir des écuries à la hauteur de celles de leur grand ancêtre. Et de tenter d’y piéger leurs concurrents politiques.
Après Martine Aubry, rapidement sortie des pitoyables rumeurs sur son avocat de mari, François Hollande est maintenant convié dans le back office nauséabond du « cas Banon », comme a titré le Canard. Réaction là aussi rapide, je l’espère radicale pour que son nom ne soit pas associé à cette affaire minable et glauque.
Le karcher sarkozien a soigneusement évité ces écuries. Gardons-nous en tout cas d’en approcher d’aucune façon ni par aucune parole.
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