LR (IX) :Discours de MA (suite)
Il nous faut avoir des idées claires sur les origines de la crise.
La crise est vraiment sociale: c’est l’incertitude et la précarité qui ont remplacé la progression et la sécurité ; c’est la dégradation des conditions de travail et de logement ; c’est la relégation hors des centres villes, ce sont les déserts ruraux…
la crise est aussi environnementale, désormais nous savons que nous, humains, sommes mortels et que toute forme de vie peut cesser par la folie des hommes
Nous devons redonner un sens au progrès, cette idée qui apparait aujourd’hui épuisée quand nous voyons ce que Nicolas Sarkozy appelle réforme.
Il faut poser la question du « que produire ? », comment créer des richesses et des emplois sur notre territoire ? Quelles sont les productions utiles, quelles sont les productions sobres. Il faut à notre pays une politique industrielle. Soutenons la recherche, accompagnons les PME.
La politique industrielle est de nouveau au coeur de la réflexion des socialistes et nous proposons de créer dans notre pays un pôle public d’investissement industriel, mobilisable, sous forme de fonds régionaux massivement abondés.
La France a la force de ses agriculteurs mais il faut changer cette agriculture. Ils ne peuvent plus vivre. Nous avons besoin d’adapter notre production agricole, de la tourner vers le bio, vers le durable. L’agriculture fait partie de notre projet de civilisation.
Il faut définir des priorités, retrouver la réforme, la vraie réforme, et d’abord une vraie réforme de la santé, tournant le dos à ce que l’on veut faire aujourd’hui de l’hôpital, luttant contre les déserts médicaux en demandant aux médecins dont les études ont été payées par les Français d’aller là où l’on a besoin d’eux.
Que produire, mais aussi comment produire. Intervention des salariés dans les conseils d’administration et dans les comités de rémunération des dirigeants.
Il nous faut ouvrir de nouveau droits, avec la sécurité sociale professionnelle.
Pour l’exigence écologique les socialistes, dans les collectivités locales, n’arrivent pas les mains vides : transports collectifs propres, alternatives à la voiture…
Les algues vertes symbolisent la politique écologique du gouvernement : vertes à l’extérieur mais recouvrant un mode de production totalement toxique.
Les socialistes produisent une contribution énergie-climat concernant toutes les formes d’énergie dont le produit sera utilisé à des compensations sociales.
Nous proposons un grand plan de transport carbone zéro : financement par l’Etat à 50% de tous les projets de transports publics.
Nous devons faire que les transports domicile-travail coûtent moins d’un euro par jour à chaque Français.
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