The Sarko show (III)
Monologue sarkozien, suite. Qui aura la réactivité de calculer le temps des questions et celui des réponses ? Qui analysera ces questions qui ressemblent aux questions d’actualité ump dans l’hémicycle ?
Situation économique. La dette. Aurons-nous une question sur les raisons de cette dette, quand le pays est gouverné par l’ump depuis 8 ans ?
Pauvre Nicolas. Quatre crises en trois ans ! Mais avant ces crises, où en étions nous ? Et l’aveu que nous dépendons, la corde sur la gorge, des taux d’intérêt et des marchés.
Monologue, plus que jamais continu. Pujadas anesthésié, s’il en était besoin.
Les bonnes nouvelles : la diminution du nombre des fonctionnaires (134 000 000 euros en deux ans). Tous ceux qui sont soignés dans les hôpitaux apprécieront. L’affirmation qu’il n’y a eu aucun transfert de nouvelles compétences aux collectivités territoriales (!!!); Les niches fiscales : on va raboter entre 7 et 9 milliards sur 172 milliards. Parle-t-on des investissements dans les dom-tom, des forêts et de toutes les niches qui ne bénéficient qu’aux plus riches. Que nenni ! Y a-t-il des questions dans ce sens ? Pas davantage.
« Nous n’aurons plus d’entreprises en France si nous augmentons les impôts » : nous en perdons chaque jour, pourquoi ? Et pourquoi ne lui pose-t-on pas la question ?
Coup de brosse à Pujadas: « Vous êtes un journaliste trop sérieux pour parler du chèque de 30 millions d’euros de remboursement à mme Bettencourt ». Et l’autre boit du petit lait. Et se tait. Trente millions, ça va, ça vient…
Plaidoyer pour le bouclier fiscal et déclaration d’amour à l’Allemagne. Hélàs, ce qui fait la force de l’Allemagne, nous ne l’avons pas. Et de nouveau, ce mensonge : ne pas payer plus de 50% de ce que l’on gagne. Mais ceux qui reçoivent le plus en raison du bouclier ne « gagnent » rien : ils ont un patrimoine. Et depuis sont instauration, pas un retour des fortunes dans l’hexagone.
Cet homme sans l’ombre d’un doute, d’une interrogation, ce permanent hommage à soi-même me sort des yeux. Je crois que je vais interrompre ce commentaire à chaud. L’absence de réaction du journaliste est au delà ce que l’on peut supporter.
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