Santé : danger des pratiques de bronzage artificiel en cabines
Madame Michèle Delaunay attire Madame la Ministre de la Santé et des Affaires sociales sur les dangers des pratiques de bronzage artificiel en cabines.
En France, on compte plus de 18 000 « lits à soleil » artificiel répartis sur l’ensemble du territoire dont 801 établissements en Gironde.
L’Institut National du Cancer (INCa), rappelle que l’exposition aux UV artificiels peut causer un cancer de la peau et que « l’évolution des pratiques de bronzage au cours de ces trente dernières années est corrélée à une forte augmentation des cancers de la peau, en particulier du mélanome », tumeur potentiellement grave et désormais fréquente. L’Institut de veille sanitaire (InVS) estime que 350 cas de mélanome et 76 décès pourraient être attribués chaque année aux cabines de bronzage.
Depuis 2013 et la publication d’un décret à votre initiative permettant de mieux encadrer cette pratique, force est de constater que la réglementation n’est pas strictement appliquée, comme le souligne l’Académie de médecine qui vient de lancer une alerte contre les cabines de bronzage, relayée par le Syndicat national des dermatologues et vénérologues.
Cette pratique, renforcée par une large communication emplie de promesses et de publicité sur le bien être avec des messages qui se veulent rassurants, concerne de plus en plus de jeunes actifs qui prennent le risque d’altérer leur « capital soleil » sur le long terme et de multiplier leur risque de développer un cancer cutané.
Madame Michèle Delaunay lui demande de prendre les mesures nécessaires pour endiguer ce phénomène, à l’image de pays tels que l’Australie et le Brésil qui ont interdit les solariums, et de renforcer les réglementations sur l’acquisition des appareils de type UV3 pour le grand public.
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